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Mon avis sur le glyphosate a beaucoup évolué ces dernières années et il ne faut pas négliger non plus les lobbies vert qui sont en croisade sans réel argument scientifique pertinent. Le problème n’est pas le glyphosate, mais l’utilisation qui en est faite. Je reste persuadé que d’un point de vu environnemental il est beaucoup plus pertinent d’utiliser le glyphosate avec parcimonie pour du semis direct sous couvert que tout autre équivalent « bio » qui va nécessiter plus d’energie pour travailler la terre ou herbicide « naturel » tout aussi voir plus pouri pour l’environnement et/ou totalement inéficace.
“Non mais vous savez on est pas sur que le tabac provoque le cancer hein…”
Enfin, le problème des herbicides/fongicides/insecticides a spectre large c’est surtout que c’est absolument pas spécifique et que tu butte toute une biodiversité… Nous compris ou pas ça devrait être accessoire…
Mais bon c’est tellement plus chiant a développer un truc spécifique contre un nuisible donné…’
Ce que je trouve intéressant, c’est ce désaccord apparent entre organismes scientifiques. Ils lisent les mêmes études, donc normalement, ils devraient être à peu près d’accord. Ça sent le conflit d’intérêts ou même la corruption à plein nez.
Les agences sanitaires internationales ont globalement à peu près toutes le même avis :
« L’une des raisons de cette divergence est le fait que les agences réglementaires jugent non fiables ou non pertinentes l’écrasante majorité des études universitaires, explique Pauline Cervan, ancienne toxicologue pour l’industrie chimique, désormais chargée de mission à Générations futures. Pour l’ensemble des effets que nous avons analysés, l’Inserm s’est appuyé sur quarante-cinq études académiques, mais une seule d’entre elles a été jugée pertinente et fiable par les agences. Celles-ci considèrent en priorité les études standardisées que leur fournissent les industriels. »
Merci. C’est une stratégie observé depuis un moment que les industrielles noient les études scientifiques sérieuses sous les leurs. Plusieurs scandales ont éclaté les dernières décennies, car les organismes de agences de régulations suivaient les études scientifiques en partant du principe qu’elles étaient sérieuses.
Maintenant ils les sélectionnent, et c’est une très bonne chose.
Enfin si les seules études sélectionnées c’est celles des industriels c’est pas forcément une si bonne chose
Le but est de ne sélectionner que des études jugées fiables.
J’ai vu je ne sais plus où que les cancers des - de 50 ans ont fait +80% en 30 ans et c’est symptomatique comment ces fameuses agences sont incapables d’expliquer pourquoi.
Perso je ne sais plus trop quoi en penser mais je me souviens de l’infirmière qui passait régulièrement s’occuper de mon père atteint d’un cancer dans la petite commune de mes parents entourées par des champs de pommes qu’on arrose à foison avec des pesticides …elle ne comprenait pas pourquoi dans cette commune elle avait autant de patients atteint d’un cancer par rapport aux autres communes environnantes… hasard peut-être mais j’avoue qu’elle posait une vraie question
On a plus de cancers, on en meurt moins: c’est surtout lié à une augmentation des dépistages. L’incidence augmente, la mortalité baisse.
On en meurt moins grâce aux cures detox et à la phytotherapie preventive c’est bien ça ?
Ou juste grace aux progrès de la médecine et aux dépistages plus précoces.
Ton détecteur à sarcasme serait-il cassé ?
Regarde l’autre réponse à mon message. On est dans l’effet Poe: le sarcasme est indétectable de l’opinion qu’il dénonce.
Y avait des indices quand même, mais OK j’ai dû pas assez forcer le trait, j’aurais dû parler des fleurs de Bach et des cures de bols chantants tibétains.
Quoiqu’il en soit, pas de souci. <3
Les PCB, les nitrates, les plastiques, les perturbateurs andocriniens, la pollution… n’auraient aucune incidence : l’augmentation des cancers est uniquement lié au dépistage. Plus on en cherche plus on en trouve… De quoi vous faire oublier qu’on est rentré dans la sixième extinction d’espèces et le joli dessin publié dans un rapport du GIEC. https://static.actu.fr/uploads/2022/02/574df75b0290846949485eeac4750b22620411bb.jpg
Chacune de ces affirmations se prouve. La chose qu’on constate, c’est que l’espérance de vie s’allonge. Que les gens qui meurent de cancer meurent plus âgés. Si tous ces problèmes augmentent le nombre de cancer, leur influence sur la mortalité est plus que compensée par les progrès de la médecine, dont le dépistage oui.
D’ailleurs la première cause de mortalité due à la pollution n’est pas le cancer, mais les maladies respiratoires.
L’extinction des espèces est un problème grave, mais il n’y a aucune raison de croire que santé publique et destruction de biodiversité sont liées. C’est même l’inverse: l’espérance de vie est liée au niveau de développement et à la richesse des pays, eux même liés à la destruction de l’environnement. Autrement dit, plus on se fait une vie longue et confortable, plus la biosphère morfle.