Camus [il/lui]

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  • J’ai vu un commentaire qui remettait en perspective avec la question des Français radicalisés en Syrie.

    C’est peut-être une aberration mais la Syrie n’a aucun moyen de forcer la France à récupérer ses ressortissants. C’est encore plus compliqué quand il y a un double refus du pays et de la personne en question.

    Sauf que dans ce cas, la Syrie et la France sont d’accord pour laisser les terroristes subir leurs punitions là bas.

    La Syrie, non. Les forces Kurdes qui gardent les camps de Roj et al-Hol ou sont incarcérés la plupart des familles de jihadistes demandent régulièrement à la France de reprendre leurs ressortissants, disant en gros “On n’a pas de ressources pour gérer les terroristes et on se fait fracasser la gueule par la Turquie de l’autre côté, on aurait besoin de gens pour se protéger de l’agression turque plutôt que de gérer des étrangers”.

    La France, initialement, allait reprendre ses jihadistes. Et puis en 2019 un sondage est sorti montrant que les français s’y opposaient, alors le gouvernement a refusé de prendre une mesure politiquement risquée et fait la sourde oreille aux demandes des Kurdes depuis.

    la France n’est pas un migrant illégal. Elle ne peut pas juste “se débrouiller”. Si on a un national étranger qui ne dispose pas d’un passeport, il faut un laisser passer du pays d’accueil, ce n’est pas discutable, il s’agit d’une règle de droit international public. La communauté internationale ne va pas revenir dessus.



































  • Retailleau en quelque mots, tirés de sa page wikipédia :

    Qualifié régulièrement de « libéral conservateur », il prône de grandes réformes sur le travail, l’État et le modèle social français, et en appelle à « une politique de civilisation » contre l’islamisme ou le wokisme. Partisan d’une réponse plus ferme en matière de sécurité, Bruno Retailleau défend une « révolution pénale » comprenant des mesures telles que l’instauration de courtes peines de prison dès les premiers actes délinquants, l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans et la suspension des aides sociales et familiales pour les parents n’assumant pas leurs responsabilités éducatives. Attaché à la souveraineté française, il dénonce régulièrement l’emprise des cours jurisprudentielles européennes comme la CEDH, s’est opposé au Traité de Lisbonne et refuse toute fuite en avant fédéraliste de l’Union européenne.

    En 2016, il s’oppose à la proposition de loi contre le délit d’entrave numérique à l’IVG, soutenant une entrave à la liberté d’expression107. Par corollaire, il s’oppose à l’inscription en 2024 de l’interruption volontaire de grossesse en tant que liberté dans la Constitution

    En 2019, il propose de « supprimer les aides sociales » aux femmes « récidivistes » portant le voile intégral. Il se prononce par ailleurs pour le retour à la semaine de travail de 39 heures pour les salariés.

    En décembre 2019, estimant que « le droit de grève n’est pas illimité », il propose d’instaurer un service minimum dans les transports par la réquisition si nécessaire.

    En mars 2020, quelques jours après le début du confinement, Bruno Retailleau appelle à utiliser la chloroquine promue par le professeur Didier Raoult face à l’épidémie de Covid-19, estimant qu’« elle a un avantage, elle n’est pas chère » et que « de toute façon, qu’est-ce qu’on risque ? Les gens meurent »

    Bruno Retailleau s’oppose au mariage entre personnes de même sexe. Il estime que cette mesure « est le cheval de Troie de la PMA et de la GPA »

    Fin 2022, après l’assassinat d’une jeune fille par une ressortissante étrangère, connu médiatiquement comme « l’affaire Lola », il propose l’instauration d’un délit de « non-assistance à Français en danger ».



  • Parmi les 17 ministres de plein exercice nommés, le gouvernement Barnier ne fait qu’une seule « prise » à gauche : celle du divers gauche Didier Migaud, nommé ministre de la justice. Agé de 72 ans, cet ancien socialiste a exercé une diversité de mandat politique sous les couleurs du parti à la rose (député, maire, conseiller régional, président de métropole…), fût proche de Laurent Fabius et conseilla notamment Ségolène Royal en 2007, alors qu’elle était candidate à l’Elysée.

    Mais il a quitté la vie politique depuis 2010, pour se consacrer à ses fonctions. Après avoir été président de la Cour des comptes pendant dix ans (2010-2020), il a été nommé président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) - fonction qu’il occupait jusqu’à sa nomination au gouvernement samedi.