Résumé (Claude-3.5-Sonnet) de l’article :

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a un arrière-grand-père d’origine algérienne, Mohand Séghir Mada, originaire de Kabylie.

Cette information est considérée comme un tabou dans la famille Bardella et au sein du parti.

Mohand Séghir Mada a immigré en France dans les années 1930, fuyant la misère en Algérie.

Il s’est installé dans la région lyonnaise, travaillant dans une teinturerie à Villeurbanne.

Contrairement à son frère Bachir, Mohand Séghir a choisi de rester en France, rompant les liens avec sa famille en Algérie.

Il s’est marié à une Française, Denise Annette Jaeck, et a eu quatre enfants, dont Réjane, la grand-mère de Jordan Bardella.

Seul un des enfants de Mohand, Roland René, a repris contact avec la famille en Algérie.

Jordan Bardella n’a jamais évoqué publiquement ses origines algériennes, ne mentionnant que ses origines italiennes.

L’article souligne le contraste entre les origines immigrées de Bardella et les positions du Rassemblement national sur l’immigration.

Et la raison pour laquelle ça pourrait être important:

Eh bien pas tant que ça, car ça illustre un problème avec son idée de refus de confier certains postes importants à des binationaux : c’est chaque État qui détermine, par ses lois propres, quels sont ses nationaux. En particulier, la République algérienne démocratique et populaire pourrait très bien décider, sur la base de cette filiation, que Bardella est citoyen algérien.

Lequel se trouverait alors binational. Comme de plus, la loi algérienne ne permet de perdre cette nationalité qu’après y avoir été autorisé par décret, il ne pourrait y renoncer sans l’accord du gouvernement algérien.

Ainsi, si sa loi contre les binationaux s’appliquait (comme c’est le cas, du reste, en Algérie), le gouvernement algérien pourrait, de fait, avoir une influence sur sa capacité à exercer des responsabilités en France : loin de préserver la souveraineté du pays, ce genre de loi offre en réalité des possibilités d’influence à des puissances étrangères.

  • Professeur Falken@jlai.lu
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    16
    ·
    3 days ago

    Eh bien pas tant que ça, car ça illustre un problème avec son idée de refus de confier certains postes importants à des binationaux : c’est chaque État qui détermine, par ses lois propres, quels sont ses nationaux. En particulier, la République algérienne démocratique et populaire pourrait très bien décider, sur la base de cette filiation, que Bardella est citoyen algérien.

    Lequel se trouverait alors binational. Comme de plus, la loi algérienne ne permet de perdre cette nationalité qu’après y avoir été autorisé par décret, il ne pourrait y renoncer sans l’accord du gouvernement algérien.

    Ainsi, si sa loi contre les binationaux s’appliquait (comme c’est le cas, du reste, en Algérie), le gouvernement algérien pourrait, de fait, avoir une influence sur sa capacité à exercer des responsabilités en France : loin de préserver la souveraineté du pays, ce genre de loi offre en réalité des possibilités d’influence à des puissances étrangères.

    Oh oui, que le gouvernement Algérien fasse ça !

    • Tetsuo@jlai.lu
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      5
      ·
      3 days ago

      Exactement, ce serait très drôle.

      Par contre l’implication est que cette loi est passée…